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Narratifs CO2 climato realistes

Narratifs CO2 climato realistesNarratifs CO2 climato realistes. L’atmosphère comprend 0,04% de co2 de ces 0,04%, la nature en produit 96,775% et l’homme 3,225%.  donc l’influence de l’homme est de 0,001%.

Même si l’homme stoppait net toute production de co2, cela ne changerait rien au contraire, le co2 c’est la vie et toute augmentation rend la terre plus verte sans co2 il n’y aurait plus de plantes

La France compte désormais plus de 40% de climatosceptiques

Ce chiffre, tiré de la dernière édi­tion de la vaste enquête «Frac­tures français­es» parue ces jours-ci, devrait toutes et tous nous inter­peller : moins de 6 Français sur 10 sont au clair avec le con­sen­sus sci­en­tifique sur le change­ment cli­ma­tique et ont com­pris que : 1) le cli­mat s’est bien réchauf­fé et 2) c’est à cause des humains.

Autrement dit, 43% de la pop­u­la­tion pense qu’il n’y a pas de réchauf­fe­ment ; que celui-ci est dû à des caus­es naturelles ; ne sait pas, ou pense qu’on ne peut pas savoir. Pire : ce chiffre est en hausse de 4% depuis la précé­dente édi­tion. Selon eco.vert

Les discours complotistes à l’assaut de l’opinion

Ce n’est, hélas, pas une sur­prise, plus on va vers la droite de l’échiquier poli­tique, plus on trou­ve de cli­matoscep­tiques. Seuls 28% des sympathisant·es de Recon­quête savent que la crise cli­ma­tique est due à nos activ­ités. Ce chiffre atteint pénible­ment 57% dans le par­ti du prési­dent.

Il n’y a pas de dif­férence majeure entre les caté­gories socio­pro­fes­sion­nelles, qui sont toutes à des niveaux com­pa­ra­bles. 54% des employé·es sont «d’ac­cord» avec l’o­rig­ine humaine de la crise cli­ma­tique, con­tre 62% pour les pro­fes­sions inter­mé­di­aires. Ouvri­ers et cadres sont au même niveau (58 et 59%).

Ce chiffre signe une grande défaite de l’école et des médias. Si plus de 40% de la pop­u­la­tion ne com­prend même pas la base du prob­lème, com­ment espér­er met­tre en œuvre les bonnes solu­tions ? Si la sit­u­a­tion est grave, elle n’est pas dés­espérée.

Pro­fes­seurs, jour­nal­istes… les passeurs d’informations ont un rôle absol­u­ment majeur à jouer dans cette sit­u­a­tion pour informer et for­mer toute la société, et lui per­me­t­tre de se met­tre en mou­ve­ment.

Les narratifs climatiques des anti-vaccins

L’examen de cette masse de messages fait apparaître des positionnements relativement hétérogènes, pas encore totalement fixés, mais qui ont en commun de converger vers une vision du monde antisystème et anti-élites, teintée de conspirationnisme.

Figure 7. Tableau récapitulatif des narratifs autour du climat et l’énergie identifiés dans la sphère anti-vaccins sur Twitter en 2022

Narratif Publications identifiées Engagements
La sobriété énergétique est imposée au peuple, pas aux élites 1 401 669 692
La hausse des prix de l’électricité est la faute de politiques européennes imposées à la France 854 502 947
La vraie cause de la crise énergétique est la destruction du nucléaire orchestrée sciemment par les gouvernements successifs 818 324 460
La crise climatique est une stratégie de manipulation du peuple par les élites comme la Covid-19 ou la guerre en Ukraine (« Great Reset ») 789 256 783
Le réchauffement climatique est un mensonge des élites 547 133 823
On nous ment sur les vraies causes de la crise énergétique 356 115 950
Le GIEC et les scientifiques promus par les médias font taire les scientifiques qui réfutent leur croyance infondée dans le réchauffement climatique 318 65 331
Les crises climatique et énergétique sont des préparatifs pour instaurer un pass énergie/carbone/climatique 242 85 021
La voiture électrique est une arnaque des écologistes 212 92 585
Les éoliennes en mer sont anti-écologiques car elles sont dangereuses pour la biodiversité marine 93 18 342
Les élites mondialisées veulent instaurer une dictature climatique 39 10 754
Les EnR ne sont pas une solution à la crise climatique mais une fraude défendue par les lobbyistes de l’industrie 34 9 363

« Climato-réalisme » : le climato-scepticisme à la française

Un premier élément mérite d’être souligné : le climato-scepticisme fait depuis longtemps partie de la vision du monde défendue par des sphères conspirationnistes, notamment aux États-Unis, et chez les communautés anti-vaccins françaises.

Plutôt que de contester l’existence du réchauffement climatique, le climato-complotisme à la française préfère en discuter les causes effectives, tout en se livrant à une entreprise de décrédibilisation de la communauté scientifique – « élites » scientifiques mondialisées (547 publications, 10% des expressions sur le climat). Leur principale ligne d’attaque consiste ainsi dans la réfutation de ceux qu’ils qualifient d’« idéologues du climat », au premier rang desquels les experts du GIEC (318 publications, 6% des expressions). Refusant d’être considérés comme des « climato-sceptiques », ils se présentent comme des « climato-réalistes », en s’attribuant une capacité de comprendre les origines multifactorielles du changement climatique. Il s’agit donc ici de relativiser, voire d’exonérer la responsabilité de l’activité humaine dans le changement climatique. Sur ce point évidemment crucial, les « climato-réalistes » revendiquent une manière de penser « indépendante » et « pragmatique », en dehors des « idéologies » imposées par les « élites ». Dans un spectaculaire renversement conceptuel, les « climato-réalistes » accusent les écologistes et les experts climatiques d’« obscurantisme » et de refuser la « vraie science ». Ces procédés discursifs s’inscrivent en cela dans les schémas emblématiques du complotisme américain : la critique des institutions et tout particulièrement des « médias mainstream », accusés de « museler » les « scientifiques indépendants », ainsi que les incitations à mener ses propres investigations, et à ne pas accorder aveuglément sa confiance au GIEC, constituent la forme de publication climatosceptique la plus courante.

Source https://www.jean-jaures.org/publication/dictature-climatique-pass-climat-great-reset-les-discours-complotistes-a-lassaut-de-lopinion/

Autres references :

  • Isabelle RIVALS (Maître de conférences à l’ESPCI)
  • Vincent COURTILLOT (Géophysicien, Institut de Physique du Globe de Paris et Académie des sciences)
  • Reynald DU BERGER (Géophysicien, Université du Québec à Chicoutimi)
  • Samuel Furfari (professeur en géopolitique )
  • Christian GERONDEAU (Ingénieur polytechnicien)
  • François GERVAIS (Physicien, Université François RABELAIS, Tours)
  • Richard LINDZEN (Physicien, ancien professeur au Massachusetts Institute of Technology)
  • Jean-Claude PONT (Mathématicien et historien des sciences, Université de Genève)
  • Alain PREAT (Professeur en géologie à l’université libre de Belgique)
  • Rémy PRUD’HOMME (Économiste, Université Paris-est Créteil (émérite))
  • Benoît RITTAUD (Mathématicien, Université Paris-13)
  • In memoriam : Jacques DURAN (Physicien , directeur de recherches au CNRS (e.r)) Narratifs CO2 climato realistes Narratifs CO2 climato realistes Narratifs CO2 climato realistes